Scandale à Grd Bassam: Les Frci déshabillent un cadavre en pleine levée de corps

Publié le par GUILLAUME DELLOH

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Scandale à la morgue de Grand-Bassam.

 

Nous sommes le vendredi 15 juillet 2011. Il est un peu plus de 11h. La première levée de corps est celle d’un gendarme décédé des suites d’une courte maladie. Alors que les parents et amis du défunt s’inclinent, en pleurs, sur la dépouille mortelle, un soldat des Frci (forces pro-ouattara) surgit de nulle part, à la grande stupéfaction de tous, se dirige vers le cercueil du gendarme et déshabille le cadavre vêtu en tenue de gendarme. « Y a pas habit militaire pour nous et on gaspille habit militaire pour un cadavre », lancé l’élément des Frci dans un français approximatif. De manière désinvolte et violente, il déshabille la dépouille mortelle.

 

La famille éplorée et les autres personnes présentes, assistent ahuris, à ce spectacle macabre. Cet élément des Frci, avec cynisme et sans remord, a fait asseoir dans le cercueil le corps pour le dépouiller de tous les vêtements mortuaires. Après son forfait, il a rejoint son poste de vigile à l’entrée principale de la morgue. Silence de mort chez les parents venus prendre leur corps. Ils ont quitté la morgue sans broncher.

 

Source: Notre voie

Par thruthway Publié dans : Droit de l'homme
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Mercredi 20 juillet 2011

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Cette information fut relayée sur le site Koaci


1- 55 combattants supposés ivoiriens, mais qui ne sont pas forcement des FDS

Les services de renseignement de la branche ghanéenne du Réseau Ouest Africain pour l’Edification de la Paix (WANEP) viennent de révéler à Accra que 55 combattants ivoiriens ont été arrêtés dans un camp de refugiés dans la région de Brong Ahafo pour détention d’armes de guerre. Le WANEP a tenu à faire cette révélation au public afin de prévenir les services de sécurité ghanéens à redoubler de vigilance quant à ce qui concerne la préservation de la paix au Ghana au fur et à mesures que les élections de 2012 approchent.

 2- Les armes qui ont été pris sur eux ne sont pas des armes de guerre

L’alerte que le WANEP vient de donner sur l’arrivée sans cesse des refugiés ivoiriens au Ghana a remis les forces de sécurité ghanéennes sur le qui-vive. D’après l’information relayée par le coordinateur du WANEP-Ghana, Justin Bayor, 55 ex-combattants qui ont pris part au récent conflit armé qu’a connu la Cote d’Ivoire ont été arrêtés pour diverses raisons. Mais le motif essentiel retenu contre ces personnes détenues est la possession et le port d’une grande quantité d’armes, des objets de guerre qu’elles sont censées ne pas en détenir. En portant une précision sur les armes et munitions saisies, Bayor a déclaré que ceux sont des « armes de petit calibre et des armes légères susceptibles d'être transportées sans que personne ne s'en aperçoive ». 

Soulignant le danger que représente la détention par certaines personnes de ces armes dans le pays, le WANEP estime qu’elles peuvent avoir des conséquences désastreuses pour la sécurité au Ghana surtout pour la période d’avant les élections. Afin de soigner le mal à la racine, le WANEP a lancé un appel aux services de sécurité ghanéen à mener des fouilles périodiques dans les différentes communautés et surtout sur le corridor ouest du Ghana.

 

3- Le Gouvernement Ghanéen ne se reconnait pas dans cette affaire. Il ne reconnaît pas avoir laissé des Fds entrés sur son sol avec des armes.

Sitôt informé, le gouvernement ghanéen a, par la voix du ministre adjoint chargé de l’Information, Samuel Okudzeto Ablakwa, déclaré que le gouvernement à le contrôle de la situation sécuritaire en main. Pour lui, tous les combattants ivoiriens qui arrivent au Ghana sont minutieusement fouillés. Pour accroitre les fouilles, le ministre a précisé que « des unités spéciales de sécurité sont envoyées aux différents postes frontaliers pour veiller à ce que personne ne rentre dans le pays avec des armes ». Aussi précise t-il, le gouvernement collaborera avec la société civile pour prévenir toute éventualité. 

La localité de Brong Ahafo, une région du centre ouest du Ghana et frontalière avec la Cote d’Ivoire a accueilli depuis le déclanchement de la crise ivoirienne une grande partie des refugiés qui ont trouvé asile au Ghana. 

Mensah, KOACI GHANA

Ce qui est certain aucun FDS, selon notre correspondance sur place, appartenant à l'armée ivoirienne de manière officielle et réfugié au Ghana n'a été arrêté.

 

Publié dans Cote d'ivoire

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