"Politique ivoirienne":"Fologo est-il un opposant ivoirien ou un pion de la "FrançAFRIQUE"?

Publié le par GUILLAUME DELLOH

 

Laurent Dona Fologo.
Laurent Dona Fologo.

Le 07 février 2012 par IvoireBusiness - A lire entre les lignes les interventions récentes de "Dona Fologo"(vice-président du Cnrd), une constante nous saute à l'œil, l'homme politique n'a pas changé d'un

iota: prompt à vouloir servir tous les gouvernements ivoiriens quelque soit leur coloration poltique! Celui qui a servi successivement les gouvernements "Houphouët" ,"Bédié", "Gbagbo" semble vouloir pérenniser cette approche à valeur d'opportunisme poltique!
Mais au delà de sa sortie récente, appelant implicitement à une conciliation avec le régime "Ado", nous sommes en droit de nous interroger sur les motivations réelles de cette approche qui serait synonyme dans le cas de figure politique actuel de récupération politique, voire de compromission pour l'opposition ivoirienne, dans un contexte politique ivoirien d'impasse réelle, où justice des vainqueurs rime avec violation permanente des droits de l'homme!

A cela s'ajoute une nouvelle donne politique, à savoir le tribalisme géo-politique, aussi bien dans l'armée que dans l'administration ivoirienne...
"Ado" a lui-mème reconnu lors de son récent passage à "PARIS" que (40%) de nordiques ont été recrutés dans l'armée ivoirienne pour réparer, selon lui, une injustice dans cette corporation.
Cette déclaration n'est pas aux antipodes de la légalisation implicite d'une politique ivoirienne de népotisme bureaucratique! Tous ces faits connus par le "Cnrd" nous amène à nous interroger sur la mission occulte de "Fologo" dans l'actuelle crise ivoirienne! Est-il un prétendu opposant "soft" déguisé ou un pion de la "FrançAFRIQUE", lié au régime "Ado" par un deal politique qui ne dit pas son nom, renvoyant ipso-facto aux calendes grecques, la nécessaire opposition frontale pour la survie et la renaissance de la Côte d'Ivoire?
Au finish, nous retenons qu'une opposition doit s'engager dans une approche constructive lorsque les critères démocratiques sont réunis, à travers des signes avant-coureurs: volonté politique et compromis. Ce n'est, semble-t-il pas le cas de la Côte d'Ivoire actuellement sous le régime "ADO"!
En d'autres termes, "Fologo" roule-t-il pour "Ado" en utilisant le "Cnrd"? C'est là où le bât blesse! A bon entendeur, salut!

(Yves T Bouazo)

PRETENDU ACHAT D'UNE VOITURE DE 30 MILLIONS DE FCFA PAR LE MINISTRE KADET BERTIN: La réaction du ministre

Après le journal rhdp “Le Nouveau Réveil” qui s’est acharné contre un ex-collaborateur du président Gbagbo en la personne du pasteur Koré Moïse, en publiant un papier mensonger, c’est le tour d’un autre journal pro-ouattara de verser dans le mensonge. Cette fois, c’est le ministre Bertin Kadet qui est la cible. Selon nos sources, ces accusations diffamatoires vont continuer – “Le Nouveau Réveil” revient d’ailleurs à la charge dans son édition de ce jour – la prochaine cible devrait être le ministre Justin Koné Katinan et ses collaborateurs. Nous y reviendrons.

Pour l’heure, nous avons joint le ministre Bertin Kadet. Il a accepté de se prononcer sur cette affaire dans une déclaration écrite que nous publions ci-dessous.

Le journal L’Expression a cru devoir trouver un scoop lundi 06 février 2012, en barrant sa une : << au lendemain du transfèrement de L. Gbagbo à la Haye, Kadet Bertin s’offre une voiture de 30 millions ..>>. Je voudrais tout simplement dire à ce journal friand du sensationnel dans le mensonge, que je ne possède pas de voiture de marque Murano et de mon lieu d’exil, je n’ai procédé à aucun achat de véhicule. Ceci étant, j’attends maintenant que le quotidien l’Expression publie ses preuves pour me confondre. Mais si donc j’avais acquis un véhicule, au lieu de tourner sa prétendue information en dérision, ce journal devrait plutôt se réjouir de ce que les Ivoiriens en exil apprennent progressivement à revivre, après les désastres causés par les événements d’avril 2011.

Au demeurant et relativement à l’acquisition de véhicules de luxe, je pense que le journal L’Expression, a défaut de fournir une explication rationnelle aux Ivoiriens, devrait plutôt s’inquiéter et dénoncer le fait que de vulgaires bandits de grand chemin notoirement connus, qui ne sont crédités d’aucun actif agricole ou industriel et qui ne savent ni lire ni écrire leurs propres noms, paradent dans les rues d’Abidjan, de nos villes et villages, assis au volant de véhicules de luxe et de blindés de toutes sortes de marques.

Pendant ce temps, des professeurs d’universités, des ingénieurs, des médecins, des magistrats et d’éminents hommes de sciences de notre pays, après plusieurs années de privation passées dans les meilleures écoles ivoiriennes et d’ailleurs, selon la volonté des princes du moment, se contentent de véhicules << France au revoir >> pour les plus chanceux. Nombreux parmi ces valeureux cadres sont démunis et doivent attendre les woro woro et les bus pour se rendre sur leurs lieux de travail et plusieurs milliers sont aujourd’hui en exil.

C’est la question de l’inversion des valeurs à promouvoir dans la société ivoirienne qui est ainsi posée à la gouvernance de la Cote d’Ivoire actuelle. Pour projeter la Cote d’ Ivoire du futur, il faut être capable de réflexion et d’analyse sérieuse. Je comprends que cette tache n’est pas du niveau des scribes d’un journal de seconde zone soucieux avant tout de prébendes alimentaires. Que ce quotidien sache malgré tout que de son lieu de détention, le Président Laurent Gbagbo sait où je suis et connait mon état d’esprit.

Bertin Kadet

Publié dans Cote d'ivoire

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