Libye: Humilié sur le front de Bani Walid, les rebelles du CNT appellent l’OTAN au secours

Publié le par GUILLAUME DELLOH

rès de Bani Walid, Libye (CNN) – La frustration monte dans le désert broussailleux en dehors de Bani Walid, l’un des derniers bastions du régime de Mouammar Kadhafi.

Combat de l'OTAN en Libye

Getty Images

Les combattants anti-Kadhafi qui ont été repoussées d’une tentative d’agression sur la ville tôt samedi se sont retourné sur la pointe des pieds à l’ombre sous une poignée d’arbres par la route.

L’on pouvait voir des pickups montés avec des canons anti-aériens, des véhicules civils et une ambulance étaient garés à côté de la route à la sortie de la ville. Le rugissement des Jets invisibles au dessus de la tête et accompagnés de bruits assourdissants de roquettes à une distance proche brisaient le silence.

Les combattants s’étaient rendus à Bani Walid, sud-ouest de Tripoli et l’une des trois principales villes de la Libye qui restent fidèles à Kadhafi, mais étaient apparemment repoussé.

Ils avaient rencontré la résistance farouche des combattants loyalistes qui étaient plus nombreux, mieux équipés et mieux entrainés qu’ils ne l’avaient prévu, indiquait un membre officiel du Conseil national de transition (CNT), Abdallah Kenshil.

La frustration des combattants ne se rapprochait de leurs efforts jetés dans coups de feu, d’autant plus qu’ils ont été repoussé jusqu’à environ 10 kilomètres à l’extérieur Bani Walid. Dans leur colère, les rebelles ont tiré sur tout ce qui bougeait dans l’air à partir de leur AK-47 aux canons anti-aériens.

Après un certain temps, les rebelles ont reculé encore à environs 2 kilomètres plus loin pour se regrouper dans le but de fuir les balles qui sifflaient dans l’air et peut-être des roquettes Grad.

Le revers de ce samedi révèle certaines faiblesses de l’opposition, qui n’ont pas une chaîne de commandement unifiée pour rassembler les forces composées de groupes de pick-up, deux ou trois d’une ville et deux ou trois de l’autre.

L’on pouvait aussi constater une tension accrue dans le leadership sur la façon de procéder pour les combats entre un commandant militaire et un fonctionnaire représentant le CNT – l’un voulait voir les combattants aller au combat et l’autre voulait les faire rester en arrière et attendre.

Les gros lots, comme Tripoli et Benghazi, ont été pris, et maintenant la victoire sur le dernier bastion demeure terriblement hors de portée. Les combattants affichaient plus d’hésitation, peut-être pas disposés à se faire tuer dans la dernière ligne droite d’une bataille mois-longue.


Beaucoup d’hommes sont de Bani Walid lui-même – impatient d’aller dans la ville et se battre, ils sont freinés par leurs commandants.

Sur ce front au moins, les hommes sont équipés d’AK-47, canons anti-aériens, des mitrailleuses et des petits lance-roquettes, mais ils ne semblent pas avoir le genre de grand armement vu ailleurs en Libye, comme des chars et des véhicules blindés.

Un grand nombre de journaliste qui étaient au côté des rebelles, environs 150 ont été forcés de sortir de Bani Walid tôt samedi ensemble avec les rebelles du CNT.

Parfois, les combattants anti-Kadhafiste frustrés avaient des échanges houleux avec les journalistes, car ils ne veulent pas les laisser filmer tout. Selon eux, il ya des événements qui peuvent être filmés par contre d’autres non.

On pouvait aussi entendre les avions de l’OTAN dans le ciel, surement dans le but de cibler les sites loyalistes à l’intérieur de Bani Walid.

Au jour d’aujourd’hui, le CNT ne sait pas combien de loyalistes Kadhafi sont dans la ville, mais ils croient qu’ils sont lourdement armés de mitrailleuses et de roquettes, a déclaré Abdulrahman Busin, un porte-parole du CNT. Deux des fils de Kadhafi – Saif al-Islam et Mutassim – ont déjà été signalés dans la ville.

Aux aboies, la racaille de force anti-Kadhafi est prête à reconsidérer l’option de départ et espère dans le même temps que l’OTAN sera en quelque sorte la voie pour eux et amener ce long conflit à sa fin.

En fuite dans l’une des voitures chassée de Bani Walid, un combattant du CNT a crié: “Où es-tu, l’OTAN?”

Publié dans Lybie

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