Côte d’Ivoire: nous n’avons plus d’autre choix!

Publié le par GUILLAUME DELLOH

 


Jeunes_patriote_plce_rep

Getty Images

Aujourd’hui, la Révolution Permanente vous invite à faire un choix devant l’épuration politique qui est cours. Mais un choix éclairé, un choix responsable fait sur la base d’informations largement connues, qui permettent à tous d’avoir une bonne lecture de la situation et de prendre des décisions historiques.

C’est pourquoi la plupart des Articles précédents de la Révolution Permanente ont eu un caractère informatif, tout en distillant une vision idéologique sans équivoque. Ils ont visé à vous donner une cartographie précise de la Côte d’Ivoire défigurée et en pleine déconstruction afin de vous aider à faire le choix historique pour la libération de la Côte d’Ivoire.

Au point où nous en sommes, je puis me réjouir de savoir que nous sommes tous au même niveau d’information grâce à la mobilisation de tous : Presse en ligne, Presse éditée, Internautes engagés, Combattants de la liberté de l’Afrique. Alors question : doit-on engager le combat de la Libération dans le cadre d’une opposition politique ordinaire ou dans le cadre d’un engagement révolutionnaire puissant ? Vous me répondrez avec l’air surpris : mais nous sommes déjà engagés dans le cadre de la Révolution Permanente alors pourquoi cette question ? Si vous me posez cette question, c’est que vous m’avez bien compris.

Au fait, la vraie question est : doit-on accepter l’imposture de Dramane OUATTARA et jouer le jeu d’une soi-disant opposition politique comme certains affidés du RDR de Dramane OUATTARA commentant les articles de la Révolution Permanente, le souhaitent ? Ou bien, doit-on couper l’élan barbare de Dramane OUATTARA, de la France et de leurs alliés en leur imposant une Révolution totale?

Le débat que j’introduis ici vise à faire comprendre à ceux qui croient encore que Dramane OUATTARA pourrait retrouver la raison et accepter une opposition politique avec des meetings, des marches de protestation, une presse d’opposition libre, une liberté de pensée et d’opinion, qu’ils sont dans l’égarement le plus total.

OUATTARA est un instrument de conquête coloniale. Il a été utilisé comme un sujet de division des Ivoiriens. Il a ensuite été utilisé comme un prétexte pour dissoudre la Souveraineté de la Côte d’Ivoire indépendante. Il est en train d’être utilisé comme un aspirateur pour happer en toute fraude immorale, les richesses de la Côte d’Ivoire.

Vous ne savez pas combien de barils de pétrole sont pompés par jour depuis le 11 avril 2011 alors que quelques mois plus tôt, le Président GBAGBO avait signé un nouveau contrat de partage de production avec la société française Totale. Moi non plus.

Mais je sais que les puits offshore ne sont plus contrôlés. D’abord parce que la Marine ivoirienne a vu tous ses moyens de déplacement vers les eaux lointaines, entièrement détruits durant toute une nuit de bombardement avec des tirs de missiles français sur la Base Navale de Lokodjro. Deuxièmement, parce que l’Etat ivoirien est géré en sous-main par des “coopérants” français qui ont débarqué par dizaines à Abidjan et infesté toute l’Administration et les sociétés d’Etat.

Du coup, ce qui reste d’Etat de Côte d’Ivoire se contente de prendre pour vraie, la parole donnée par les “coopérants” et opérateurs économiques français gérant le pétrole ivoirien depuis maintenant quatre mois, sans aucun contrôle.

Dès lors que OUATTARA détient le sceau de la République, qui sait quelles autres faveurs il accorde depuis son imposture aux Français ? Je ne parle pas du cacao dont il a ramené le prix d’achat bord champ, de 1200 francs CFA à 300 francs CFA.

Oui, OUATTARA est un instrument. Un instrument dont l’une des missions capitale est l’élimination physique de tous les jeunes cadres refusant une nouvelle colonisation et l’exploitation honteuse des richesses de la Côte d’Ivoire. Allez y voir à Bonoua, ville située à environ 40 Km d’Abidjan. Le premier cadre LMP qui a osé annoncer officiellement, il y a environ deux semaines, qu’il souhaitait être candidat aux éventuelles élections municipales à venir, a été retrouvé le lendemain dans sa maison avec deux balles dans la tête. Les FRCI étaient passées lui rendre visite.


Ecoutez aussi aux portes. Dans toutes les localités, les FRCI tiennent une liste des cadres LMP à abattre si le FPI veut participer à la vie politique en s’engageant dans les éventuelles élections locales. Je vous prie Ivoiriens hors de Côte d’Ivoire et amis de la Côte d’Ivoire, de vérifier si ces listes n’existent pas ! C’est pourquoi, ceux qui étaient les “collabos” infiltrés ont été priés de quitter le FPI pour créer leur parti politique, fût-il un machin de type laideur morale.

Faites aussi une revue de la presse de ces quatre derniers mois. Plusieurs jeunes militants LMP ont été exécutés pour avoir porté un tee-shirt avec l’effigie du Président GBAGBO ou pour avoir été dénoncés comme militants LMP.

A Dabou, ville sise à environ 50 Km d’Abidjan dans laquelle le FPI a été créé dans la clandestinité en 1988, le Préfet et le Sous-préfet ont été limogés pour n’avoir pas donné l’ordre aux FRCI de mater dans le sang, une marche pacifique spontanée de jeunes de la Majorité Présidentielle le 7 août 2011 à l’occasion de la célébration de l’anniversaire de “l’Indépendance” de la Côte d’Ivoire recolonisée, en scandant des appels à la libération du Président GBAGBO.

Et enfin, le gros contraste et la farce sociale qui accompagnent l’épuration politique. Officiellement on crie réconciliation. Mais dites-moi combien de mandats d’arrêts sont émis de façon “concomitante” contre les cadres de la Majorité Présidentielle pour les contraindre à l’exil ou les inculper et les jeter arbitrairement en prison ? Il y en a tellement que je n’ai plus le nombre exact. Je sais seulement que c’est largement au-dessus de 200 mandats d’arrêts et d’actes d’inculpation. Je ne veux même pas évoquer le cas du Président GBAGBO et de certains hauts cadres civils et militaires non militants, mais poursuivis, ruinés, humiliés parce que soupçonnés d’être sensibles à l’injustice dont souffrent les Ivoiriens.

Pensez-vous que cela soit un fait du hasard ou obéisse au seul instinct criminel de OUATTARA ? Mais que non ! C’est un projet d’épuration politique, de dissolution brutale du FPI qui se met en place. Et pensez-vous que les quelques cadres qui portent le FPI actuellement à Abidjan vont être laissés en liberté ou en vie?

Les FRCI exécuteront certains d’entre eux dans des simulacres de braquage de domicile. Ils créeront la psychose pour que les derniers rejoignent ceux qui sont en exil. Et de nouvelles interpellations suivies d’inculpations grotesques viseront les rescapés. OUATTARA a juré d’effacer tout signe visible de Laurent GBAGBO de la Côte d’Ivoire. Il y travaille selon l’agenda donné par la France, son employeur.

Alors dans un tel environnement, pensez-vous qu’une opposition politique a les chances d’exister ? Et une opposition à quoi ? A une imposture organisée par la France et ses alliés qui ont lancé derrière les militants LMP, des tueurs à gage?

Je pense qu’il n’y a qu’un choix sensé. Un seul. La Résistance révolutionnaire!

C’est pourquoi nous sommes engagés dans la Révolution Permanente. Et nous invitons toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire et les Patriotes africains à rejoindre à la fois le front spirituel et le front physique qui sont déjà ouverts.

A très bientôt

Hassane Magued

Publié dans Cote d'ivoire

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article